Le journal de bord de Margaux lors de cette création
On a fait des auditions avec Chloé et Raph. Des actrices hongroises. Il y a eu plusieurs rencontres – toutes étaient hongroises, entre 20 et 60 ans. Certaines avec un accent d’autres non. Mais seulement rattachées à cette histoire, celle d’Imre. Or une évidence : engager une actrice qui soit autant dans la fiction 2025 […]
Journée de travail avec Guillaume. Intense. Il me pose tout un tas de questions sur mon rapport au judaïsme, à la gauche. Il enregistre et m’envoie les enregistrements. A voir ce que j’en fais. Une chose en ressort : le déni qui devient une fiction. Le déni qui se sait déni mais continue son illusion.
La porte de la fiction s’est donc ouverte. Elle chemine et je n’arrive plus à la refermer. C’est bon signe.Raconter sa famille, la vraie, la rêvée et la littéraire. Raconter une quête. Une quête d’identité.Ce que je pose-là : je ne suis pas une militante. A entendre mes ami.e.s, je ne suis pas une militante.
Je sens que depuis des mois je tourne en rond. Je ne trouve pas l’entrée. La vraie entrée. La nécessité profonde. Le dialogue intime et essentiel de ce spectacle. Répondre à cette question si clairement posée par Guillaume et Lazare : Pourquoi moi, Imre, aujourd’hui ? Deux avancées majeures dans le travail la semaine dernière